Au cours de la semaine passée, l’opinion publique nationale et particulièrement, les habitants de Nouakchott, a été profondément, choqué par le cri d’alarme lancé à partir du Royaume d’Arabie Saoudite, par un groupe de jeunes filles séquestrées et exploitées sexuellement par des

inconnues dont Khadijetou, Mariem, Lehmeira, Mah et Ga rami. Au bout du fil conducteur a été découvert lorsque la police la nommée Mariem Namou qui aux yeux de toutes ses victimes s’appelée Mariem la Saoudienne ; mais, elle s’est limitée à confisquer le passeport de cette dame bien encadrée et couverte par certaines personnalités influentes. Cette dame, qui se fait aider dans sa sale besogne par des femmes éclaireuses qui la mettent en contact avec les victimes qui seront expédiées en Arabie. Mariem Namou reconnait avoir expédié plus de (28) jeunes filles femmes alors que alors que l’une des femmes chargées du recrutement avoue que les opérations ont commencé depuis le 5ème mois 2015 et le nombre de plus de (300) jeunes femmes et filles. Certaines familles de victimes de ce trafic ou de cette traite sont en contact avec l’AFCF qui suit de près ce dossier afin de permettre à ses victimes de recouvrir tous leurs droits et de démanteler ce réseau de trafic. Le triomphe du droit passe, par l’inexplicablement, par l’existence d’un Etat qui se respecte malheureusement notre administration brille par son laxisme. Les trafiquants prétendent qu’ils sont une agence pour le recrutement alors que les dossiers et actes présentés ne sont pas cachetés et les autorités administratives n’ont jamais été associées à quelque niveau de cette opération. L’Etat doit jouer son rôle, en empêchant le trafic de ses citoyennes qui sont expédiés à l’extérieur sans aucune forme légale. De nombreuses familles et parents des victimes de ce trafic viennent quotidiennement à l’AFCF solliciter son aide afin de faire revenir leurs filles . Elles affirment que leurs filles sont séquestrées et exploitées dans les conditions inhumaines qui sont réellement, de la maltraitance. Elles regrettent les fausses manœuvres de cette femme qui a abusé de leur confiance. Aujourd’hui l’une des victimes El Malha Mint El Mokhtar dont la mère Salma Mint Messaoud a porté plainte depuis le 14 juillet 2015 se trouve en Arabie Saoudite les parents n’ont pas les moyens de lui couper un billet. L’AFCF avec la mère de cette victime sont en contact avec le Ministère des Affaires Etrangères mauritaniens. La dernière information que nous avons de ce Ministère que l’Ambassade est rentrée en contact El Malha, mais rien n’a été fait surtout en ce qui concerne son retour au pays. Elle se trouve actuellement dans une famille mauritanienne sans un sou, elle est terrorisée par les trafiquants avec sa famille d’accueil dans ce pays. Le 19/08/2015 nous sommes rentrés en contact avec une jeune femme parmi ces victimes de la traite en Arabie Saoudite qui vient de l’Arabie Saoudite elle a été bousculée par le Saoudien qui plaçait les femmes dans le soit disant lieu de travail du bus qu’elle montait avec d’autres jeunes femmes et il a faillit l’écraser exprès. Elle a échappé à la mort suite à la présence des passants, elle a affirmé qu’elle avait tellement faim, qu’elle fouillait la poubelle pour trouver à manger des jours et des nuits durant et elle a été battue, traitée de tous les mots sans pouvoirs s défendre. La Présidente de l’AFCF Aminetou Mint Moctar