Centres d’attention aux victimes de l’AFCF à Nouakchott 

En parallèle des activités de l’Association et des activités encadrées dans des projets concrets, 5 centres d’attention aux victimes sont en fonctionnement à Nouakchott. Le personnel et fonctionnement de ces centres est pris en charge bien par un projet bien par des fonds propres de l’AFCF :

1) Centre AFCF de Tarhil :(centre d’accueil et d’hébergement des femmes et filles victimes des séquelles de l’esclavage) et construit en 2008. Son activité est principalement consacrée à l’accueil des femmes victimes de violences et   d’enfants vulnérables à cause de la pauvreté de leurs familles, de l’absence de registre civil et l’enregistrement, etc. Ces enfants suivent de cours en arabe et en français de 8 à 14 h. Le centre essaye d’insérer les enfants, après avoir suivi des cours au centre, dans les écoles formelles. 

 

Activités du centre : son activité est principalement consacrée à l’accueil d’enfants vulnérables à cause de la pauvreté de leurs familles, de l’absence de registre civil et l’enregistrement, etc. Ces enfants suivent de cours en arabe et en français de 8 à 14 h. Le pourcentage de filles, malgré que les données ne soient pas désagrégées par sexe, est plus élevé que celui des garçons. Le centre essaye d’insérer les enfants, après avoir suivi des cours au centre, dans les écoles formelles. Les autres activités du centre sont la sensibilisation dans le quartier (porte à porte pour parler sur les problématiques liées aux enfants et les droits des femmes), le traitement des cas des violences faites aux femmes et leur suivi et les litiges familiaux.

 

Le centre n’a pas beaucoup de moyens pour accueillir les femmes victimes de violence ou d’esclavage, mais elles viennent au centre pour recevoir un appui de base et un peu de protection. Les assistantes et un suivi de leurs cas et de visites à domicile. Elles font aussi de la sensibilisation dans le quartier, dans les maisons. Les litiges familiaux sont les cas les plus traités.

2) Centre AFCF à Arafat : ouvert depuis 2002. Ce centre se charge d’accueil et du traitement des cas des victimes de violence. Le travail consiste aussi bien à faire la médiation entre les familles qu’à dénoncer les cas de violences qu’arrivent. Les cas des femmes victimes de l’esclavage sont transmis au centre de Tarhil. Les cas traités dans le centre sont des cas sur le mariage précoce, mariage forcé, MGF et les plus récurrents sont les cas de litiges familiaux. Ce centre a également la spécificité du traitement des cas de militaires ayant des problèmes de litiges familiaux ou de violences.  

Des activités comme la coiffure et la teinture se font aussi au centre pour les femmes et sont dirigées par les mêmes assistantes sociales.

Le centre reçoit des étudiants et des chercheurs de l’Université pour s’informer sur les questions de violence et le traitement des cas.

 

3) Centre Najda à Dar Naïm : ouvert depuis 2012. Le centre ouvert pour l’hébergement des filles mineures et du traitement des cas de violences. Le centre offre aussi la possibilité de cours de formation professionnelle (cuisine solaire, couture, teinture, coiffure) et d’alphabétisation pour des femmes victimes de violences, mais aussi des formations professionnelles pour des adolescents qui ont dépassé l’âge d’aller à l’école et des cours d’enseignement de base pour des enfants qui n’ont pas d’état civil enfants qu’ils essayent d’insérer plus tard à l’école. Les formations professionnelles et l’alphabétisation première sont données par les formatrices qui sont en même temps des assistantes sociales du centre. 

 

Des centres de l’AFCF c’est le seul qui est spécialisé sur le domaine des mineurs (filles et garçons. Le centre n’agit que quand il y a des cas d’agression ou violences vers ces domestiques.

 

4. Centre de Madrid 

5. Centre Tevragh Zeina