L’Association des Femmes Chefs de Foyers ( AFCF) suivit avec préoccupation et inquiétude les représailles musclées et disproportionnées de l’autorité publique mauritanien à l’égard du mouvement pacifique et de surcroît légitime des étudiants. Les forces de l’ordre se sont attaquées de manière irresponsable et humiliante à des paisibles étudiants, dont le seul crime était de demander la mise à disposition de moyens de transport, pour pouvoir, enfin, faire le déplacement vers une université désormais excentrée de la ville de Nouakchott.

La réponse de l’autorité publique à une telle requête a été tout simplement honteuse. Des étudiants ont été arrêtés. D’autres torturés. Des filles étudiantes ont été sauvagement agressées.

L’AFCF appelle l’autorité publique à cesser les représailles insensées et indignes à l’encontre de paisibles étudiants. Et invite celle-ci, pour l’occasion, à trouver une solution rapide et durable aux problèmes de transport.

L’AFCF condamne avec toute énergie les agissements dégradants de la force publique.

L’AFCF rappelle que le processus de transfert des locaux des facultés et campus universitaires devrait être précédé, normalement, par une meilleure préparation, incluant, justement, l’épineuse question de transport, aujourd’hui, source de ces mouvements.

C’est donc là une responsabilité qui incombe à l’autorité publique et non aux étudiants. C’est alors absurde de ne trouver comme solution à cette question que de réprimer des étudiants, en droit dans leur démarche, et pensant, sans doute vivre dans un Etat de Droit, en plus.

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