AFCF : Statistiques 2024 des Zones   d’intervention en partenariat

Dans un monde où les droits de l’homme sont souvent menacés, l’importance des données dans le domaine de l’humanitaire n’est plus à démontrer. Ces données ne sont pas seulement des chiffres ; elles représentent des histoires de vies, des luttes et des espoirs. C’est pourquoi l’ONG AFCF (Association des Femmes Chefs de Famille) s’engage à recueillir et à publier chaque année des données sur les zones de ses interventions. Cette démarche vise à éclairer ses actions et à renforcer la transparence et la responsabilité au sein de ses initiatives.

AFCF se consacre à la défense des droits des populations les plus vulnérables, notamment les femmes, les filles, les enfants, ainsi que les migrants et les personnes déplacées. En s’attaquant aux violences et aux multiples formes d’exploitation qui touchent ces groupes dont l’une des plus saillantes et l’exploitation domestique des femmes et des filles, l’ONG entend transformer les défis en opportunités, en adoptant une approche fondée sur des preuves concrètes. Les 15 Wilayas de la Mauritanie, où AFCF déploie ses efforts, présentent des réalités sociales, économiques et politiques variées, rendant indispensable une compréhension approfondie des contextes locaux.

Les données recueillies par AFCF sont variées et proviennent de multiples sources. Qu’il s’agisse d’informations obtenues dans le cadre de projets réalisés en partenariat ou de celles collectées lors d’activités autonomes financées par des cotisations et le bénévolat, chaque ensemble de données contribue à créer un tableau complet des défis auxquels font face les populations vulnérables. Ces données permettent non seulement de cibler les interventions et d’évaluer les besoins spécifiques des communautés, mais elles servent également de base solide pour le plaidoyer en faveur de politiques plus inclusives et protectrices.

En intégrant ces données dans sa stratégie d’intervention, AFCF renforce son efficacité et s’assure que sa voix porte auprès des décideurs. Dans un contexte où les victimes de violences et d’exploitation sont souvent invisibles et oubliées, la collecte et l’analyse systématique de données pertinentes deviennent des outils essentiels pour faire entendre leurs droits et besoins. Grâce à cette approche axée sur les données, AFCF aspire à transformer les défis rencontrés par les populations vulnérables de Mauritanie en opportunités de changement durable, garantissant ainsi un soutien humanitaire adapté à leurs besoins spécifiques.

Dans le cadre de la réalisation de cet objectif, AFCF met , actuellement, en œuvre 7 projets dans 7 régions du pays avec l’appui de ses partenaires que sont : UE – Coopération Monégasques – Agence Française de développement (AFD) – Organisation internationale pour le travail (BIT) – Terre des Hommes – Lausanne – Office des Nations unis contre la drogue (ONUDC) – Ambassade de France – Junta de Andalucia AACID – Medicos del Mundo – Agence Espagnole de coopération international pour le Développement AECID Consortium MDM , AFCF – Union Européenne – MRG, ASI, SOS esclavage – ONUDC et Coopération allemande – Haut-Commissariat de réfugiés HCR – ABARLY. AFCF intervient également par ses propres moyens dans 5 régions non couvertes par les projets

Les tableaux suivants donnent un aperçu synthétique des statistiques recueillis dans les zones couvertes par les projets de partenariat mis en œuvre par AFCF « Projet d’accompagnement du système de protection pour assurer la prévention et la protection des enfants concernés par la mobilité, phase II Mauritanie, et le projet Promouvoir une justice inclusive sensible au genre »

Les tableaux sont divisés en 2 parties. Un tableau portant sur les personnes majeures et un deuxième portant sur les personnes mineures. Ils récapitulent les cas enregistrés, traités et les victimes ont été réinsérés socialement

Personnes majeures : Cas enregistrés, traités et les victimes réinsérées socialement

Personnes mineures : Cas enregistrés, traités et les victimes réinsérées socialement

Total des cas enregistré, traités et les victimes réinsérées socialement