Une fillette malienne de quatre ans, à peine ( notre photo), a été accueillie, le 31 octobre dernier par l’AFCF. La fillette a été enlevée à sa sortie d’une école maternelle, à Bamako, Mali, il y a environs une année. Son ravisseur est parvenu à la conduire jusqu’à la Mauritanie, à Nouakchott, où il s’est installé dans la mouqataa de Riadh. Les voisins de la maison où il a séquestré la fillette remarquaient déjà depuis quelques mois les cris et geignements d’un enfant, toujours tard dans la soirée. L’un des voisins intrigué par les complaintes récurrentes et tardives s’est posté en sentinelle au-dessus du toit de sa maison pour voir plus clair dans la demeure d’où parvenaient l’étrange bruit. Il remarqua alors la scène: Un homme qui pratique la torture sur une fillette, jusqu’à évanouissement, puis la réanime un peu avec de l’eau froide et reprend sa scène de torture qui continue au petit matin. Il alerte la police et le point focal de l’ACF qui se saisissent de l’affaire. Le ravisseur malien a prétendu d’abord qu’il était le père de la fille avant de revenir sur son allégation. Il a été déferré au parquet de Nouakchott.

L’affaire est entre les mains de la justice. On sait maintenant que le ravisseur se livrait à une sorte de magie qui, dit-on, nécessite la pratique de la torture sur une enfant en bas âge, tard dans la soirée, sur une longue période pour arriver enfin à une mort lente et douloureuse. Ainsi, cet objectif atteint, l’affaire pour laquelle l’odieux a été perpétré connaîtrait un dénouement.   La fillette est accueillie par l’AFCF et réside, en attente de son rapatriement, chez la famille d’Aminetou Mint El Moktar.